Le samu, pratique zen alliant méditation et tâches quotidiennes, cultive l’harmonie et inspire de nouvelles approches en entreprise.

La parole d’amour signifie avoir un cœur plein de tendresse et d’amour en regardant les êtres, et leur adresser une parole aimante et bienveillante.

Ce n’est pas tant la douleur présente qui nous submerge, mais la conviction que cette douleur ne nous quittera jamais.

Quiconque souhaite accéder à la nature de Bouddha n’a qu’un seul enseignement à suivre : celui de la grande compassion.

Que pensez-vous être est la véritable cause des guerres ? C’est l’attitude d’hostilité. À la base, ce n’est qu’une pensée.

Inutile de parler d’aimer et d’accepter les autres tant que l’on se rejette soi-même et que l’on continue de se faire souffrir, physiquement et mentalement

Ma conviction est qu’en cultivant notre potentiel altruiste, nous trouvons cette finesse, cette justesse dans l’action – avec toutes les difficultés de savoir si je suis dans l’ego ou pas, de savoir si je suis au service des autres ou si je suis au service de moi-même.

Si l’on ne voit pas la souffrance des êtres, on peut toujours ressentir de la compassion et de l’amour mais ces qualités sont limitées par nos jugements et conditionnées par les circonstances, alors que l’amour et la compassion d’un bodhisattva sont illimités.

Il sera plus facile de cultiver l’amour bienveillant pour tous les êtres sensibles si nous comprenons qu’ils sont tous notre famille.

Nous devrions montrer au monde entier l’harmonie entre les religions comme elle peut exister en Inde, qui en est un exemple vivant.

Le mot sanskrit maitri veut dire bienveillance et amour. C’est la substance même des enseignements du Bouddha.

Présentement, notre esprit est indompté, incontrôlé. Si nous lui disons : « Concentre-toi ! », il n’obéit pas, et si nous lui ordonnons : « Ne pense pas ! », il pense encore plus.

La patience ne consiste pas à attendre que quelque chose arrive, mais à être pleinement présent à ce qui est. C’est une qualité de constance, une volonté d’habiter l’instant, même quand il est difficile.

Il est crucial d’avoir une conscience accrue de nos vœux à long terme tout comme nos vœux à plus court terme. Un vœu ultime et éternel nous permettra de nous comporter de façon appropriée tout au long de notre vie, sans regret.

La sagesse n’est pas quelque chose d’intellectuel. Il est difficile d’exprimer, d’expliquer la vraie nature des choses.

Le détachement n’est pas qu’une question de volonté : nous ne pouvons pas mettre de côté l’attachement ; cependant si nous voulons évoluer selon le processus naturel de la pratique, le détachement est important.

Que ce soit par rapport aux autres ou à soi-même, le bodhisattva est sans attente et sans regret, il n’est ni dans le ressassement du passé, ni dans l’espérance d’un futur.

Même si on ne croit pas en une vie future, on peut voir que faire le bien nous apporte du bonheur et de la joie à l’intérieur.

Sans la pleine conscience et la compréhension claire, un sentiment de propriété domine la conscience. Nous prenons tout personnellement.

Pendant la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement , sa Sainteté le Dalaï-Lama prononçait un discours fort.