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L’amour dans le bouddhisme, l’amour-bienveillance

  • Photo du rédacteur: Sagesses Bouddhistes
    Sagesses Bouddhistes
  • 30 oct. 2024
  • 12 min de lecture

 


C’est à Bruxelles, le 9 septembre 2024, que Tulkou Trinlay Rinpoché, maître érudit et enseignant, a conduit un enseignement sur l’amour et les 4 qualités incommensurables de l’esprit que sont, avec l’amour-bienveillance, la compassion, la joie et l’équanimité.

La rédaction a transcrit l’enseignement oral de Trinlay Rinpoché sur la qualité de l’amour en l’adaptant à quelques questions avec son accord.

 

 

La notion d’amour dans le bouddhisme est désignée par le mot maitri[1] qu’on traduit par amour-bienveillance. Pourquoi ne pas utiliser uniquement le verbe aimer ?

Maitri est un terme sanskrit qui a le sens d’amitié profonde. En anglais, on dirait friendliness, cette attitude amicale qui s’exprime par le fait d’apporter du bien, d’être bon, de procurer un bien-être aux autres. L’intention qui caractérise maitri, c’est l’intention de voir ou d’amener le bien-être et le bonheur, à ceux qui ne les connaissent pas. C’est l’intention de vouloir l’autre heureux. 

Les traducteurs ont utilisé le mot amour mais ils ont préféré en mettre un deuxième à côté pour mieux traduire. L’amitié, ça leur semblait un peu léger. L’amour, ça semblait bien, mais ça pouvait porter à confusion parce qu’il faudrait préciser beaucoup de choses. C’est « l’amour-bienveillance » qui correspondait le mieux au sens, un nouveau jargon pour traduire le terme maitri.

Dans les textes une image est souvent donnée pour montrer ce qu’est maitri. C’est celle d’une mère et de son enfant qui ont été séparés et qui se retrouvent enfin.  Qu’éprouvent-ils au premier moment de leurs retrouvailles ? Avant même d’émettre une intention, ils éprouvent une sorte de bonheur de retrouver une personne qu’ils aiment. On ne s’est pas vus depuis trop longtemps !  Enfin ! Celui que j’aimais tant et que je voulais tant voir, il est là !  C’est cette qualité d’aimer et d’apprécier, d’accepter aussi car c’est une qualité qui est libre de jugement. Il y a une sorte de sérénité. Et évidemment, parce que nous éprouvons cela pour cette personne, nous ne voulons naturellement que son bonheur. Et nous voulons le lui apporter, lui faire plaisir, nous voulons que la personne soit heureuse. Donc on peut distinguer une forme d’amour-bienveillance qui n’est pas un concept en particulier, et ensuite une forme qui est plutôt conceptuelle, celle qui consiste à formuler une intention particulière pour la personne. Mais les deux peuvent être caractérisées par le fait de vouloir le bonheur de l’autre. C’est l’amour-bienveillance, maitri.

 

On voit d’emblée que ce n’est pas la même chose qu’« aimer », tout simplement, en un seul mot.  Aimer peut vouloir dire beaucoup de choses. « Aimer » peut faire preuve d’une grande violence. Par exemple, il y a ceux qui aiment les crustacés – ce n’est pas une bonne nouvelle pour les crustacés. Parfois quand quelqu’un dit : « je t’aime », on peut se demander : « Est-ce qu’il m’aime comme les crustacés ? Est-ce qu’il va m’ébouillanter vivant ? »  Pour nous ordinairement, « aimer », c’est s’approprier, prendre pour soi. On aime le plaisir que cela nous procure. Par exemple, j’aime être avec cette personne parce qu’elle me procure du plaisir. Aimer de cette façon s’apparente au désir-attachement. Ce n’est pas la même chose que l’amour-bienveillance. Les deux sont souvent confondus.

L’amour dans la culture occidentale est associé à l’attachement, à l’espoir, à la crainte de la perte. Il connote très fortement le désir-attachement.  L’amour est quelque chose qui nous trouble, qui nous agite. Dans la littérature, dans le théâtre, dans la musique, exprimer l’amour c’est exprimer cet aspect de douleur qui est souvent associé à l’amour.

Et c’est ce que je vois souvent dans les conflits entre parents et enfants, dans les conflits entre un compagnon et une compagne, cette confusion entre l’amour-bienveillance et le désir-attachement. Les deux sont souvent un petit peu mélangés, avec parfois l'un qui prédomine. Il est important de savoir distinguer entre le désir-attachement et l’amour-bienveillance.  L’amour-bienveillance, c’est au contraire une quiétude, une sérénité d’esprit caractérisée par la joie et une réelle ouverture d’esprit.


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Il y a des forces contraires à l’amour-bienveillance. D’où viennent-elles ?

Pour bien comprendre l’amour-bienveillance, il faut comprendre quel est son opposé. On a vu son faux-semblant : le désir-attachement. Il faut maintenant bien voir quel est l’opposé de l’amour- bienveillance : c’est l’attitude hostile. Une attitude hostile commence par une sorte de discrimination, de dédain, d’aversion qui peut se manifester ensuite par la haine, l’aversion . Celui qui est à même d’établir l’état d’esprit de l’amour-bienveillance s’oppose à un état d’esprit de malveillance et d’hostilité et ne permet pas cette attitude.

Il faut bien comprendre que l’aversion n’est bénéfique d’aucune manière. Cette attitude que l’on cultive en pensant se protéger est fondamentalement nocive, source inévitable et constante de souffrance et de douleurs. Ainsi, par exemple, le Bouddha a désigné un certain nombre de listes des méfaits de la colère :

Nous pouvons, par exemple, être dans le plus bel endroit du monde, face aux plus beaux paysages, assis sur le plus beau coussin, le plus confortable des sièges. Au moment même où la colère apparaît, à cet instant, nous sommes dans l’inconfort total.

Nous voulons tous être beaux et appréciés, n’est-ce pas ? Mais au moment même où vous vous mettez en colère, vous avez beau être bien habillé et sous votre meilleur jour, vous devenez immédiatement laid. Personne ne vous trouve attrayant et ne veut vous approcher.

Nous voulons le respect des autres et qu’ils nous estiment, n’est-ce pas ? On se fait des jolies cartes de visite avec toutes sortes de titres interminables en dessous de notre nom. On veut le respect au sein de notre groupe, au sein de la société et si possible au sein du monde entier. Que se passe-t-il au regard des autres au moment où ils vous voient en colère ? Ils perdent toute estime pour vous.

Que voulons-nous d’autre ? Nous aimons avoir de belles choses, nous ne voulons pas perdre notre argent ni nos ressources. Quand on se met en colère, on prend de mauvaises décisions, on met tout en péril jusqu’à sa propre vie. On commence à pleurer, à crier, à être hors de soi. Parfois, on est tellement en colère, que l’on va prendre le vase le plus précieux et le jeter par terre pour le détruire. J’ai vu une fois quelqu’un qui s’est tellement fâché qu’il s’est cassé les doigts en donnant un coup de poing dans une porte. Tout ce qui nous est cher et précieux, nous le mettons en péril, nous le détruisons par colère. La colère est un réel poison, pour nous, pour les autres. Susciter la colère chez les autres est vraiment destructeur.

 

Que pensez-vous être est la véritable cause des guerres ? C’est l’attitude d’hostilité. À la base, ce n’est qu’une pensée.

Regardez dans notre histoire proche et un peu plus ancienne. Nous avons eu des guerres à n’en pas finir, les unes après les autres. L’histoire de l’humanité n’est faite que de violence ou presque. Tout cela à cause de quoi ? Juste à cause de cette pensée d’hostilité. Et d’où vient-elle, cette pensée d’hostilité ? Est-elle une attitude naturelle, une qualité innée de l’esprit ? On peut se poser la question. D’où cela vient-il ? Cela vient de l’attachement à l’ego.

 

 « Moi j’ai été maltraité, j’ai été abusé. » Plus nous sommes attachés à cette représentation, plus nous pensons que notre colère est justifiée. En ce sens, c’est l’impératif du « je », de l’ego, de l’attachement au « je » qui nous pousse à l’hostilité, à la violence, à la discrimination. « Moi, je suis différent, plus important que les autres », ce qui amène à l’intolérance, à la rancune. Il y a une citation du Bouddha dans le Dhammapada

Celui qui pense « j’ai été dénigré, on m’a abusé, on m’a volé ». Celui-là, ne sera jamais libre de la colère.

« Mais lorsqu’il m’abuse, lorsqu’il me dénigre – et que je ne pense pas être abusé, lorsqu’il s’en prend à moi – et que je n’ai pas l’impression en quelque sorte d’avoir été volé. » Celui qui n’a pas ce genre d’attachement, celui-là est libre de la colère.»

 

La colère se nourrit de nos concepts, de la conception de qui nous sommes. Tous ces concepts s’appuient à la racine à l’attachement au « je », au chérissement du « je ». Mais ce chérissement du « je », pourquoi est-il là ? Comment est-il fondé ?On est tous convaincus du « je » parce que « je » perçois, « je » prends des décisions et donc du coup j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui est le « je », qui est à part des autres. Voilà tout. C’est simplement sur la base de l’expérience que j’attribue, que je construis un « je ».Mais quand on regarde bien, qu’est-ce que « je » suis ? Je suis fait d’éléments physiques et psychiques. Le corps n’est pas « un ». Il est composé de tous les différents organes qui sont mutuellement dépendants les uns des autres. Ce n’est certainement pas le corps et ses composantes qui sont le « moi ». Je le dis d’ailleurs dans le langage, « mon corps », comme si le corps était autre et appartenait à un « moi ».  Si le « moi » était est véritablement autre que le corps, pourquoi s’est-il attaché à ce corps, s’il peut en être complètement distinct ?  On ne peut pas le trouver séparé du corps et des éléments psychophysiques. Je dis d’ailleurs « mon » esprit aussi comme si c’était autre chose que le moi. Donc on ne peut pas trouver un « moi », un « je » qui soit observable et qui ne soit pas un élément psychique ou physique, qui ne relève pas de l’esprit ou du corps. Le corps est multiple, l’esprit aussi. Tout ce que j’appelle la conscience, être conscient, c’est une multitude de facteurs qui viennent ensemble. Déjà, « la conscience » comprend six consciences : conscience visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile et une conscience mentale. Et la conscience est un continuum. Il n’y a pas un instant où elle demeure la même. Donc en fait, dans ma réalité, il n’y a rien qui soit de la réalité du « je ».

 

Aussi l’esprit, lorsqu’il n’est pas empêtré dans ses concepts et dans l’attachement au « je », lorsqu’il ne cultive pas toutes ses pensées en restant tranquille , est un esprit naturellement serein, naturellement ouvert, naturellement sans discrimination, dans l’acceptation. Son expression spontanée et naturelle s’apparente davantage à l’amour-bienveillance. L’amour-bienveillance pour s’exprimer n’a pas besoin de s’appuyer sur le concept du « je ». Il s’exprime spontanément, naturellement.

Celui qui fait preuve d’une grande bienveillance connaît la sérénité. Il peut être assis sur des caillasses, dans un endroit très rustique ; il est à l’aise. Même simplement vêtu, il est beau, admirable, simplement par son expression parce que libre de toute hostilité. Lorsqu’un grand méditant se pose dans l’attitude de l’amour-bienveillance les récits en témoignent alors les animaux sauvages, naturellement, s’approchent de lui car ils sont attirés par son affection. Quiconque le voit éprouve de la joie et le pouvoir de l’esprit bienveillant.

 

 

Comment peut-on cultiver l’amour-bienveillance ?  

Par la pratique de la méditation, même si le terme méditation n’est pas tout à fait adéquat car en français, méditer signifie réfléchir de manière posée et approfondie sur un sujet. Le mot méditation est la traduction du mot bhavana (sanskrit) ou gom (tibétain) qui a surtout le sens de se familiariser et de cultiver une certaine qualité. Par exemple samatha bhavana se traduit en français par « la méditation de la quiétude ». Ce n’est pas une méditation dans le sens où on ne réfléchit pas sur ce qu’est la réalité de la quiétude. On essaie de cultiver, de se familiariser avec l’état d’esprit de la quiétude, et de rester le plus longtemps possible à développer naturellement la qualité de la quiétude. C’est donc s’exercer, s’entraîner à se familiariser avec la quiétude, le calme. De même, lorsque nous étudions l’amour-bienveillance, il est tout d’abord important pour nous de reconnaître, de discerner et de voir clair en nous-même. Qu’est-ce que c’est que l’amour-bienveillance et en quoi est-ce différent du désir-attachement ? Comment est-ce que procède le fonctionnement du désir, de l’attachement, comment je peux y remédier, etc.

Il s’agit vraiment de réfléchir, de se familiariser et bien discerner les différents états d’esprit, de voir leurs bienfaits, de voir les méfaits de l’attitude hostile. C’est la première étape.

Ensuite, une fois qu’on a bien reconnu la qualité de l’amour-bienveillance, le but est de cultiver cet état d’être. C’est-à-dire de faire en sorte de cultiver cette attitude-là au présent, le plus longtemps possible et au quotidien, à tous les instants, dans toutes nos relations, et que ce ne soit pas le désir-attachement ni les autres afflictions – les émotions perturbatrices – mais que ce soient vraiment ces qualités qui soient présentes.

 


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Ma réflexion personnelle est de dire que lorsqu’on a compris ces qualités, la pratique est d’essayer. Au quotidien nous avons des relations, des amis, de la famille, des personnes que nous prétendons aimer. Est-ce qu’on éprouve réellement de l’amour-bienveillance à leur égard. Est-ce qu’on ne peut pas mieux s’aimer ? Et réellement faire preuve d’amour-bienveillance ? Je pense que si on peut faire cela, ça peut grandement améliorer notre rapport et nos relations, que ce soit au sein de la famille, entre parents, enfants, mais encore au sein du couple, au sein aussi de relations sociales ou professionnelles. Donc essayez de voir comment vous pouvez appliquer ces qualités déjà à ce niveau-là, à un nombre limité d’êtres.

 

Si on arrive à développer l’amour-bienveillance à l’égard de tous les êtres sensibles, on interdit toute possibilité à la haine de s’élever dans son esprit – et c’est soi-même qu’on protège. En ce sens, je suis le premier bénéficiaire de l’amour-bienveillance. Si je n’arrive pas à le cultiver à l’égard de tous les êtres, alors je ne suis pas libre de la colère, de la haine et de tous ses méfaits. Car la haine n’a pas besoin d’être universelle, il suffit de l’avoir à l’égard d’une seule personne pour qu’elle nous détruise.Cultiver ces qualités de manière universelle à l’égard de tous les êtres n’est pas une sorte de devoir que Dieu nous demande, un devoir que nous devrions faire faute de quoi nous ne serions pas récompensés. C’est la meilleure chose que l’on peut faire pour soi-même parce qu’on en sera le premier bénéficiaire. Quand on a compris les qualités de l’amour-bienveillance alors on ne les cultive pas pour une quelconque rétribution.  La qualité elle-même est déjà la rétribution.  Au moment même où « j’aime », on en éprouve les bienfaits. Il n’y a pas besoin d’attendre un quelconque être ou une quelconque déité ou une rétribution ou d’attendre que le karma apporte quelque chose dans notre vie future, on peut voir immédiatement les bienfaits – et bien sûr, on aura des bienfaits à plus long terme dans d’autres vies également. Agir avec amour-bienveillance par tous les moyens est quelque chose d’extrêmement bénéfique et quand on comprend cela, on voit vraiment l’importance d’essayer. C’est la meilleure chose que je puisse faire pour moi, plus que de devenir riche, plus que de devenir puissant, plus que d’être reconnu – toutes ces choses sont éphémères.

 

La blague disait : « Je suis le plus humble du monde. » 

La poursuite du pouvoir, la poursuite de l’argent, la poursuite des relations mondaines et intimes, toutes ces choses ne sont que des efforts vains et difficiles, créant des problèmes et des souffrances pour soi. Je dois laisser tout cela de côté. La seule chose qui vaille vraiment la peine, c’est que mon esprit devienne bon, bienveillant et qu’il soit lui-même libre et heureux. Toutes ces qualités sont déjà présentes en notre esprit. Il faut qu’on les redécouvre, qu’on les reconnaisse et qu’on ait confiance.

 

 

Il y a des professions où « on se donne beaucoup ». Peut-on pratiquer la compassion et l’amour-bienveillance envers les autres en s’oubliant soi-même ?

Ce n’est pas les autres aux dépens de soi, il faut cultiver les qualités en incluant soi et les autres, sans différence. Dans la tradition theravada, on recommande de commencer la pratique de l’amour-bienveillance par soi parce que « soi » nous est très précieux et donc c’est facile de vouloir le bonheur, le bien-être pour soi. On peut se demander ce que c’est que de vouloir le bien-être pour soi ? Vouloir être libre des afflictions, voilà le vrai bonheur pour soi ! Être libre de la confusion, de l’ignorance, du désir-attachement et de la haine-aversion, c’est le véritable bien que l’on peut obtenir pour soi.C’est en ce sens qu’il est important de ne pas s’appuyer sur l’impératif du « je » à l’égard de soi. Le « je » est dur avec lui-même en quelque sorte. Le « je » se pose en rivalité, nous dicte de devoir être le meilleur. Et donc nous cultivons la culpabilité, le sentiment de ne pas être assez bien, le sentiment d’être mauvais, l’injonction de devoir se dénigrer, celle de devoir se sacrifier. Il y a une très grande dureté. Tout ça au nom du « je ».La blague disait : « Je suis le plus humble du monde. »  Qu’est-ce que ça exprime ? Ça n’exprime que l’ego, et le dénigrement de soi pour affirmer son ego. L’ego est tellement insidieux. Quelque part, être bon à l’égard de soi, c’est laisser de côté le « je ». Et être compassionné à l’égard de moi-même, c’est voir comment dans ma confusion, je suis constamment en train de me faire souffrir et me dire : « Enfin, ressaisis-toi, fais-toi ton propre bien, effectif et qui n’exclut pas les autres. Maintenant que tu sais comment faire ton propre bien, tu sais aussi comment faire le bien des autres. Tout comme je voudrais que le bonheur arrive à tous, je le veux aussi pour moi tout pareillement. »

 

La pratique qu’on peut pratiquer le plus efficacement, c’est la pratique où l’on comprend véritablement. Il faut vraiment prendre du temps, écouter les enseignements, interroger les enseignants. Soyez exigeants, à la fois avec les enseignants, avec vous-même, afin de réellement comprendre et ensuite vous appliquer avec assiduité.

 


[1] Maitri en sanskrit se traduit par metta en langue palie et a été traduit en français par plusieurs expressions : amour-bienveillance, amour bienveillant... Dans la tradition du theravada, les enseignants ne traduisent pas le mot et le conservent en langue palie. 



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Trinlay Rinpoché est un érudit et l’un des rares Occidentaux à avoir été reconnu dès l’âge de trois ans comme tulkou. Durant plus de vingt ans, il a suivi l’enseignement de nombreux maîtres. Par son érudition et sa maîtrise des langues, son enseignement toujours précis est à la portée de tous.

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