Présentement, notre esprit est indompté, incontrôlé. Si nous lui disons : « Concentre-toi ! », il n’obéit pas, et si nous lui ordonnons : « Ne pense pas ! », il pense encore plus.

La patience ne consiste pas à attendre que quelque chose arrive, mais à être pleinement présent à ce qui est. C’est une qualité de constance, une volonté d’habiter l’instant, même quand il est difficile.

Il est crucial d’avoir une conscience accrue de nos vœux à long terme tout comme nos vœux à plus court terme. Un vœu ultime et éternel nous permettra de nous comporter de façon appropriée tout au long de notre vie, sans regret.

S’il vous plaît, faites quelque chose pour la nature. Tous nos problèmes individuels peuvent être résolus. Mais le monde souffre parce que la nature a été négligée. C’est ce que je vous demande.

La plupart des gens ont trop de choses à faire de nos jours. Ils sont perdus dans le brouillard de leurs activités. Ils en oublient les formes essentielles d’une vie sociale comme la politesse ou la courtoisie.

On pourrait penser que l’accumulation de mérite est comme une sorte de système de crédit (...) le truc, c’est que si nous ne pensons qu’à nous-mêmes dans cette action, nous épuisons en fait notre mérite, en dépensant systématiquement notre épargne.

La sagesse n’est pas quelque chose d’intellectuel. Il est difficile d’exprimer, d’expliquer la vraie nature des choses.

Le détachement n’est pas qu’une question de volonté : nous ne pouvons pas mettre de côté l’attachement ; cependant si nous voulons évoluer selon le processus naturel de la pratique, le détachement est important.

Les bouddhistes ne mettraient-ils pas en avant le fait de donner, juste pour recevoir des dons ? Nous allons voir qu’il n’en est rien, et que le don, aussi bien sur le plan relatif qu’absolu, est une formidable porte d’entrée sur la Voie.

Que ce soit par rapport aux autres ou à soi-même, le bodhisattva est sans attente et sans regret, il n’est ni dans le ressassement du passé, ni dans l’espérance d’un futur.

Même si on ne croit pas en une vie future, on peut voir que faire le bien nous apporte du bonheur et de la joie à l’intérieur.

Un obstacle important à la pratique de la méditation est de penser que l’on n’a pas assez de temps pour méditer.

Dès que l’esprit s’égare dans des souvenirs et des projets, ou bien dès qu’il est distrait par les images visuelles et les sons, vous continuez simplement à lâcher prise et à ramener l’attention au moment présent, revenant à la sensation des pieds sur le chemin.

Une image traditionnelle du bouddhisme est que nous sommes du côté de la rivière où se trouvent ceux qui souffrent et qu’un radeau nous fera traverser de l’autre côté. Et une fois de l’autre côté, c’est le nirvana. C’est la fin de la souffrance, le vrai bonheur.

Voyons comme il peut être agréable d’être simplement attentif, éveillé, vigilant. Totalement présent à cet instant.

Sans la pleine conscience et la compréhension claire, un sentiment de propriété domine la conscience. Nous prenons tout personnellement.

Puissent tous les êtres obtenir le bonheur et ses causes. Puissent tous les êtres être libres de la souffrance et de ses causes. Puissent tous les êtres ne jamais être séparés de la joie qui est libre de toute souffrance. Puissent tous les êtres demeurer dans l’équanimité, libres de tout préjugé d’attachement et d’aversion.