Par Michel Langlois
Photos : ©Philippe Judenne
Comment avez-vous commencé l’activité d’aumônier ? C’était un projet ? En 2003, en pleine canicule, le directeur de l’hôpital Nord, qui était également rabbin, dit à son ami médecin Daniel Chevassut : « Il faut ouvrir l’aumônerie aux autres cultes et nous devons avoir des bouddhistes. » Daniel Chevassut devient le premier aumônier bouddhiste titulaire et répond aux demandes des patients à l’intérieur de l’hôpital Nord[1]. Il organise aussi les consultations de la souffrance depuis 1998[2]. Parmi d’autres initiatives, il prenait sur son temps au changement de service dans la chapelle de l’hôpital pour donner quelques notions sur les bases du bouddhisme. À la vue de notre amitié et de notre reconnaissance mutuelle de pratiquant, il m’a alors parfois demandé de le remplacer au pied levé à l’IFSI Nord (école des infirmières) pour des cours sur l’éthique et le bouddhisme afin d’instruire des attitudes, des gestes de base à faire ou ne pas faire et surtout, le sens éthique de ces gestes.
De manière informelle j’ai démarré en 2008 à l’hôpital Saint-Joseph où j’accompagnais Daniel pour une amie infirmière de notre groupe de pratique bouddhiste qui était malade et prise en charge en soins palliatifs. Avec les visites et les livres bouddhiste au chevet de mon amie, j’ai été identifié par le père Jean-Marie Maestraggi, l’aumônier catholique et maintenant chapelain de Notre-Dame de la Garde, qui m’a invité à faire des visites à d’autres personnes. Je m’y rendais de manière informelle, j’étais l’ami visiteur. La responsable des soins palliatifs est devenue à la longue une amie et elle a participé à la création de ce qui allait devenir la commission « éthique des soins et religion » au CHU Timone.
C’était les balbutiements. Les choses se sont ouvertes en 2012. Une demande officielle d’aumônier est faite à l’Union bouddhiste de France par l’AP-HM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) et je suis nommé avec titre et badge. L’aumônerie bouddhiste n’existait pas, nous avions tout à organiser. Très rapidement, la direction générale de l’AP-HM me demande d’intervenir sur l’ensemble des hôpitaux. L’aspect bénévole de mon activité d’aumônier présentait un avantage certain comparé aux autres aumôniers salariés et pour moi-même j’avais la liberté complète de mon agenda.
Les aumôneries bouddhistes ont été créées officiellement en 2012 et le réseau des aumôniers bouddhistes hospitaliers en France est donc récent. L’aumônerie de Marseille ayant historiquement démarré la première, nous avons partagé avec les collègues les retours d’expérience, les livrets, les plaquettes, etc. Nous sommes vraiment connectés ensemble et dans le partage des expériences.
Quels sont les liens entre l’éthique médicale et le religieux ?
Les étudiants de médecine étudient l’éthique juste après l’année du concours d’entrée et continuent de l’étudier pendant leur formation. L’hôpital de la Timone accueille l’Espace éthique méditerranéen, initiative du professeur Mattei[3]. Ce pôle de la réflexion éthique hospitalière organise des commissions et des colloques.Le travail des commissions est de trouver un thème et de le travailler jusqu’à le mettre en forme au travers d’un ensemble de conférences et colloques-débats.
L’accompagnement de fin de vie est un sujet important pour les soins en médecine palliative. On sait que le patient va mourir et la question est de savoir comment mener au mieux un accompagnement avec les équipes de soin, les familles et les patients. Parler d’éthique les uns avec les autres, c’est examiner les ressources matérielles et immatérielles dont on dispose. Dans une équipe de soin chacun a une relation différente au patient. Ce dernier confiera plus facilement des choses à l’aide-soignante alors qu’il ne dira rien au médecin qui fait des visites plus rapides. Les aumôniers proposent une présence attentive au patient qui le souhaite.
Dr Perrine Malzac : « À travers notre commission, nous faisons dialoguer l’éthique des soins et les religions. L’éthique dans la relation de soin regarde comment les équipes soignantes vont raisonner pour pouvoir résoudre les problèmes moraux. Les religions peuvent aider quand il y a une coloration religieuse dans le dilemme moral qui est perceptible. Les aumôniers peuvent nous aider, les soignants, à comprendre les patients et les familles. Par exemple une décision de limitation thérapeutique : lorsqu’en service de pédiatrie, un enfant est condamné et qu’il faut l’annoncer aux parents et que les parents ne veulent pas s’y résoudre. Comment demander à des parents d’acquiescer à la mort de leur enfant alors que pour beaucoup c’est du ressort de la décision de Dieu ? La présence d’un aumônier aide dans ce genre de situations. Il y a par ailleurs ce modèle de la techno-science à qui on demande de dépasser la mort car elle n’est pas tolérable, c’est à la fois une demande des professionnels de santé mais aussi des patients. Quand le constat d’impuissance survient dans des pathologies particulières, les soins palliatifs sont les mieux préparés à la question car ils sont convoqués au moment où on sait que l’on ne peut plus rien faire. Ils connaissent l’importance d’accepter la mort des patients. »
Comment s’est déroulée pour vous la crise sanitaire ?
Il n’y avait plus d’accompagnement non médical à l’hôpital pendant la durée du confinement. Les « extérieurs » que sont les aumôniers et les visiteurs des associations ont manqué aux patients comme au personnel soignant. Le service du numéro vert a été mis en place et affiché à l’intérieur de tous les hôpitaux pour joindre les aumôneries.
Pendant la période la plus dure de la pandémie de la Covid (mars 2020 - fin avril 2021), j’ai eu au bout du fil des soignants et des patients. J’écoutais et j’essayais de répondre au mieux. Souvent, ils laissaient des messages et je rappelais derrière. J’ai ainsi été en contact avec une infirmière de Salzbourg – que je ne connaissais pas. Des soignants en Italie – je ne sais même pas à quel culte ils appartiennent – me donnaient et me donnent encore parfois le nom d’une personne à mettre sur les listes de prière pour les personnes malades, sur le départ ou décédées.Une grande partie des patients qui m’ont appelé pendant la crise sanitaire étaient issus des pôles psychiatriques et disaient s’intéresser au bouddhisme. Avec le numéro vert, je ne savais pas toujours où était la personne qui m’appelait, parfois depuis des services psychiatriques très peu accessibles où sont retenus les malades difficiles. Un jour un homme m’appelle et m’explique sa rencontre avec les livres du 14e Dalaï-Lama, et nous commençons à échanger sur ses lectures. Doté d’une mémoire hors du commun, il me questionnait sur le sens d’une partie de texte située à un numéro de page bien précis dans un livre qu’il m’indiquait. De mon côté, j’ouvrais les livres en question et on échangeait. Il fallait que je suive ! Il me dit un jour : « Je suis schizophrène, je suis sous traitement et j’ai fait beaucoup de bêtises. » Renseignement pris auprès du service psy, il avait depuis quelque temps un changement d’attitude. L’homme était devenu doux, aidant autant que faire se peut et déclarait : « Je veux réparer les bêtises que j’ai faites. »
Il y a maintenant des gens à qui je parle une à deux fois par semaine depuis un an, pendant une trentaine de minutes. Puis, s’ils veulent, on se fixe un rendez-vous pour la prochaine fois. Entre deux conversations de suivi, je me préserve 5 min pour décanter ce qui m’a été dit et me permettre d’accueillir ce qui va arriver. C’est important de garder l’esprit clair et disponible. Avec un peu de discernement, je vois si le besoin de la personne est d’être écoutée – auquel cas j’écoute simplement car il n’y a rien de plus à faire – ou bien si elle a des interrogations et comment je peux lui suggérer quelque chose d’utile. Certains bénéficient d’une heure de pleine écoute et je ne les reverrai jamais. D’autres me questionnent sur des points éthiques ou philosophiques et j’essaye d’adapter mes réponses au besoin de la personne.
De manière générale, les gens ont besoin d’une écoute compassionnée, une écoute plus qu’amicale. Au bout d’un moment, les gens se mettent à me parler comme à un ami très cher. D’ailleurs quand je toque à la porte, je dis : « je suis l’ami que vous avez demandé » ou « l’ami qui vous veut du bien ». Je ne dis pas que je suis l’aumônier, ils le savent.
Quand certaines personnes demandent à voir l’aumônier bouddhiste ou plutôt le « bouddhiste », je sens qu’ils me mettent un peu à part : d’un côté ils me parlent en confiance sachant que ça en restera là, que les questions de culte ne seront pas évoquées et, en même temps, comme ils savent qu’ils ne me reverront sûrement pas, ils peuvent tout me dire. Pour beaucoup le bouddhisme n’est pas compris comme une religion mais comme un art de vivre ou une philosophie, alors la parole va se libérer plus facilement.
Quelle est la qualité principale d’un aumônier ?
L’écoute est la qualité principale d’un aumônier, l’écoute bienveillante avec une disponibilité totale. « Quand je suis là, vous êtes la personne la plus importante au monde dans chaque instant où je suis en face de vous. » S’il y a une deuxième personne dans la chambre, je tiens compte de cette deuxième personne, souvent dans l’autre lit à côté. Si elle ne dit rien, elle peut écouter et parfois rentrer dans le partage. Se placer dans l’espace est important dans une chambre, on est là pour leur apporter du bien. Pour les écouter, parfois les faire rire, parfois leur apporter un peu de joie.
Pendant les permanences, le bureau est ouvert et je peux avoir quelques soignants qui passent pour boire un café et peu de patients. L’entrée en matière pour un soignant, c’est d’évoquer une question par rapport à un patient, puis arrive le moment où il va parler d’un problème dans le service ou dans sa famille. C’est encore de l’écoute bienveillante et un petit conseil si on nous le demande.
L’activité interreligieuse est essentielle à vos yeux ? Pourquoi ?
Ce qui est difficile n’est pas de nommer une personne qui fera des permanences dans les bureaux. C’est plus un travail sur la durée où on tisse des liens avec les autres aumôniers et les responsables de l’éthique médicale. Il y a des connections qui s’établissent, des actions menées conjointement, des rencontres, des visites à des patients non bouddhistes. Sans ces connexions, on reste l’aumônier de permanence qui reçoit deux appels de temps à autres pour une grand-mère vietnamienne. Si nous étions appelés uniquement pour des patients bouddhistes, on serait appelé dix fois par ans, tous hôpitaux confondus ! L’important est aussi de pouvoir construire des projets éthiques avec les institutions. À Nice, tous les cultes travaillent ensemble depuis dix ans à l’AMF (le groupe Alpes Maritimes Fraternité) initié par la mairie. C’est une collaboration amicale et fraternelle. Nous avons des réunions régulières où les constats sont établis presque quartier par quartier dans la ville et nous réfléchissons sur les voies d’amélioration possibles. Nous avons une réflexion en cours sur une aumônerie « laïque » qui servirait d’ombrelle à tous les cultes et qui agirait globalement dans le milieu hospitalier (Nice et Cannes), carcéral et aéroportuaire.
Comment trouves-tu la juste distance avec ceux que tu accompagnes ?
On ne peut pas vivre le karma des autres. Quand on comprend le processus du développement des qualités de générosité, d’éthique et de patience, on peut arriver à comprendre sa propre souffrance et par là même essayer de comprendre la souffrance des autres. Là, il est important de se dire que, dans l’instant présent, ces personnes quelles qu’elles soient et d’où qu’elles viennent – parfois de très loin, sont les personnes les plus importantes du monde à nos yeux, pendant ces instants-là. Et on met toutes nos ressources à essayer de leur apporter quelque chose, à essayer de les aider en faisant ce que l’on peut. C’est tout. Nous n’avons aucun contrôle. Nous avons de la compassion pour ces êtres-là. Le jour où la personne s’en va, on garde le meilleur souvenir de ces moments, du bout de chemin passé avec nous pendant dix minutes, trois jours ou trois mois. On place ces gens dans nos prières, dans notre pratique pour écarter les obstacles dans la succession des vies. Nous sommes des humains alors bien sûr, il peut y avoir de la tristesse, mais l’attachement ne sert à rien, c’est une perte d’énergie. En regardant finement, cet attachement ne vient que de l’autochérissement de nous-mêmes.
Qu’est-ce qui a été vécu pendant toutes ces années ?
Au départ, je ne connaissais rien, je ne m’attendais à rien, je ne projetais rien.
J’étais le laboureur, je constatais des choses qui me paraissaient évidentes, je les mettais en place parce qu’il me semblait que c’était le moment de le faire, et ainsi de suite jusqu’à maintenant. Ce qui me permet de garder un certain enthousiasme et d’être encore là aujourd’hui à mon âge, c’est de voir que des petites choses changent : quand je passe dans les services, je vois des personnes que je connais et qui sont en place depuis quelques années. Ce sont des personnes que j’ai pu rencontrer il y a six ou sept ans à l’école d’infirmière. Je vois leur comportement et leur fonctionnement ; et je me dis que ça vaut le coup. Je vois une certaine différence entre ceux qui ont suivi les formations éthiques et ceux qui sont purement dans les protocoles de soins. Les infirmières en général sont très méritantes et j’inclus les aides-soignantes, et je pourrais parler aussi de tous les internes et tous les médecins. Pour ceux qui suivent les formations, il y a un plus. Je constate plus d’ouverture, le patient n’est plus un meuble ou un objet qu’on découpe en morceau. C’est pour nous tellement naturel et normal, mais cela ne tombe pas forcément dans le sens commun dans tous les hôpitaux.
C’est de l’humain et on travaille pour l’humain. C’est ce que nous faisons à travers ces formations, on fait reculer l’ignorance, les attachements, les aversions et on fait passer des petites choses qui permettent aux personnes d’être plus à l’aise dans leur travail. On peut faire mieux sans être pour autant plus fatigué. Quelque part il s’agit d’être un peu moins centré sur soi-même et de comprendre ce truc-là.
Tranches de Vie
Les gens
Je pense à une dame diabétique, aveugle et amputée, qui se déplaçait dans sa chambre d’une manière incroyable et qui s’occupait de ses visiteurs soignants et aumôniers avec une bienveillance pleine d’humour qui faisait hurler de rire tout le monde. C’est elle qui nous faisait du bien. Après l’avoir quittée, je pouvais faire 24 h à l’hôpital, les batteries complètement rechargées. J’imaginais un bodhisattva venu nettoyer quelques obstacles sur notre route. Tous les mois elle appelait quelques jours avant son hospitalisation et nous rappelait une fois sur place dès qu’elle avait son numéro de chambre. Ce sont des gens comme ça qui vous apportent et vous construisent. On s’apporte mutuellement.
Une autre fois, le Dr Blanc, chef du pôle de soins palliatifs à l’Hôpital européen, m’a demandé d’aller voir un patient en me disant : « je pense que vous allez vous apporter beaucoup mutuellement. » Elle nous a présentés. Le patient, atteint d’un cancer du poumon, érudit, chrétien catholique de 65 ans, trompettiste d’un orchestre philarmonique et ayant voyagé partout dans le monde, était veuf depuis trois ans. « Il y a une question qui me taraude », dit l’homme, « le cancer de mon épouse s’est mal passé et elle s’est suicidée. » Il connaissait l’importance de l’état de l’esprit au moment de la mort, et s’inquiétait pour le devenir de son épouse. Il connaissait les renaissances successives et la causalité. Nous avons échangé de manière très lucide pendant trois mois et c’est quelqu’un qui a été bien jusqu’à son départ. Ce que j’ai reçu de lui, c’est tout ce travail de restitution du bouddhadharma que je faisais dans mes réponses à ces questions qu’il enchaînait une à une, c’était un peu mon grand oral. On se voyait plusieurs fois par semaine. D’un autre côté, il me racontait toute sa vie et déposait ses souvenirs lentement.
Une infirmière arrive un matin et me dit : « On a une bouddhiste ! » Visiblement trop contente de m’emmener vers une perle rare. C’était une jeune fille asiatique, d’origine mongole. Elle ne parlait pas anglais, ni aucune langue européenne. Très rapidement elle me montre le traducteur intégré à son téléphone et je commence à utiliser le mien pour dialoguer et comprendre son histoire. Elle était bouddhiste pratiquante, de passage à Marseille avec sa troupe de danse-théâtre quand son problème de santé était survenu. Je lui ai donné des vêtements que nous avions en stock à l’aumônerie et j’ai passé quelques heures avec elle pour la rassurer à 5 ou 6 reprises. On se montrait des photos à partir de nos téléphones : la visite du président Poutine pratiquant dans un temple bouddhiste en Mongolie, ça l’a fait hurler de rire, et elle me montrait des photos de sa famille là-bas, des photos de sa troupe de danse.
Les familles
Il y a tout un travail d’écoute auprès des patients et la présence des familles complique parfois les situations quand elles sont en désaccord. Le patient était bouddhiste, la fille aussi. La famille corse, catholique, me regardait comme un intrus.
Quand une personne est sur le départ et que je ne peux rien faire de plus dans l’accompagnement, je dois essayer de prendre à part le conjoint, les enfants et la famille pour les éloigner un peu de la chambre et les aider à s’apaiser. C’est mieux pour le patient de partir dans le calme, voire la sérénité, que de partir dans les cris et les pleurs de sa famille autour. L’important à ce moment pour l’aumônier, c’est vraiment le départ apaisé du mourant.
Parfois je suis appelé pour des fins de vie de personnes originaires du Vietnam ou du Cambodge, des papis, des mamies et les familles. Dans ces situations il est important de trouver un référent qui soit de la même langue et de la même culture d’origine, alors j’ai construit un carnet d’adresses avec le contact des pagodes pour une traduction éventuelle et le contact des bonzes à proximité pour guider un rituel en vietnamien par exemple. Quand j’annonce cette possibilité au papi ou à la mamie, je vois des visages qui s’éclairent avec un grand sourire. Ce n’était pas dit mais on s’était compris.
[1] L’hôpital Nord fait partie du réseau de l’Assistance publique - Hôpitaux universitaires de Marseille (AP-HM).
[2] Voir le livre de Daniel Chevassut Pour une santé à visage humain, Éditions Trédaniel.
[3] Le professeur Mattei, ministre de la Santé de 2002 à 2004, est à l’origine du déploiement national des Espaces éthiques au niveau national
Pour en savoir plus :
Articles sur les aumôneries bouddhistes :
Coordonnées locales des aumôneries :
Cet article est paru dans Sagesses Bouddhistes n°18 ( Eté 2021 )
Michel Langlois, Marseillais depuis toujours, raconte sa ville méditerranéenne et ses changements, son apprentissage avec le maître Dagpo Rinpoché et son activité d’aumônier à l’hôpital. Il en peint un tableau touche après touche tout en portant témoignage des innombrables rencontres humaines qu’il a faites, de l’intelligence collective du personnel soignant et de la coopération fraternelle des aumôniers religieux. Il raconte la naissance de l’activité bouddhiste au sein de l’hôpital, l’aumônerie maintenant officialisée au même titre que les autres cultes et dont il est le référent sur Marseille et sa région depuis des années. À l’Hôpital européen de Marseille, l’aumônerie protestante accueille les aumôniers de tous les cultes. Michel Langlois y assure des permanences et organise sa journée au fil des rendez-vous prévus et imprévus, et des besoins multiples de l’activité d’aumônier.